Great Mountain Fire: encore meilleur que la frite.

                   

Des Belges on ne connait que trop leurs frites délicieuses, leur Manneken-Pis et les mauvaises blagues de potache comme "Rien à déclarer"  qui font marrer Dédé le Lillois à s'en frapper les cuisses au bar du coin.
Mais ils sont moins connus pour leur musique, et très franchement c'est bien dommage, parce que s'ils ont plus de pépites comme Great Mountain Fire , on voudrait bien les découvrir, une fois (mais pas que).

Anciennement baptisés Nestor!, ce groupe de jeunes bruxellois fringuants écume festivals et petites scènes en tout genre pour se bâtir une réputation: cinq ans après, en 2011, les voilà qui changent de patronyme et nous balancent un album brillant : Canopy. 

Des sonorités pop affirmées (quelques chansons me rappellent inévitablement Metronomy) saupoudrées des accords rocambolesque de quelques instruments improbables (jouets, sitar indien, xylophone et j'en passe). En gros, une jungle de sons (sic) éclectiques loin des clichés indie. 
Un album tantôt (j'vous promets j'ai pas fait exprès.) tonique et vivifiant comme une cascade de jus d'orange acérola, tantôt mélancolique et planant à l'instar du titre It's alright (que voici parce que suffit le blabla): 





Un groupe rafraichissant et truculent, dont on entendra parler, j'aime à en être certaine. 

Late Lights , un titre qui donne envie de courir nu dans un champ (ou faire du vélo comme un dératé.) : 






Un petit clin d'oeil à ce cher Marcel Duchamp, qui n'est pas pour me déplaire (le titre s'appelle Rrose Sélavy)  :





Le site du groupe 
http://www.greatmountainfire.com/

Coradote.

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